Tout au long de nos examens des crypto-monnaies, il est devenu clair que les crypto-monnaies ont plus de fonctions que le simple remplacement de la monnaie fiduciaire. Cependant, il existe encore des capacités de la technologie blockchain et des crypto-monnaies qui peuvent nous surprendre. C’est le cas de la monnaie que nous allons analyser aujourd’hui : le IOTA.
Informations
Nom : IOTA
Acronyme: IOTA
Année de sortie: 2016
Volume circulant: 2,779,530,283 IOTA
Prix à ce jour: $0.27
Capitalisation boursière: $775,485,723 (17ème place)
Une crypto-monnaie sans blockchain
Lorsque nous parlons des débuts de IOTA, il y a deux aspects très intéressants autour de son origine qui méritent d’être analysés. La première, que nous expliquerons plus en détail lorsque nous parlerons de ses fonctions. C’est l’objectif de sa création : servir à l’échange d’informations et de valeur au sein de l’internet des objets.
Le deuxième élément à analyser est le renoncement de IOTA à l’utilisation d’une Blockchain classique. Et la création, au contraire, de sa propre architecture pour le fonctionnement de MIOTA à travers une plateforme originale.
Et c’est ainsi que IOTA a été lancé au public en 2016, grâce aux efforts de la Fondation IOTA. Il s’agit d’une organisation à but non lucratif, basée en Allemagne, qui se consacre au développement de technologies et à la promotion de leur adoption.
Lors du lancement de sa crypto-monnaie, IOTA a décidé de la baser sur sa propre plateforme Blockchain, mais avec un protocole de fonctionnement différent. C’est ainsi qu’est né Tangle, un réseau dont la conception permet de ne pas payer pour l’utiliser, de réduire la latence du réseau et d’améliorer les perspectives d’évolutivité.
Le rôle du IOTA
En principe, IOTA fonctionne comme n’importe quelle blockchain. Étant une base de données distribuée pour le stockage d’informations. Elle est répartie entre une série de nœuds, qui valident l’information et permettent son fonctionnement.
L’objectif principal de cette crypto-monnaie est de servir au stockage et à l’échange de données concernant l’Internet des objets. Il s’agit de comprendre que la blockchain est essentiellement une grande base de données décentralisée. La première partie pour comprendre le modèle économique de IOTA, est de comprendre qu’il cherche à ce que les informations générées par les produits intelligents soient stockées dans son réseau.
Ainsi, les données générées par nos capteurs intelligents, qu’il s’agisse de notre voiture ou de notre réfrigérateur, seraient stockées dans IOTA. Et une fois là, la Fondation IOTA souhaite que nous puissions transmettre ces informations à un tiers de manière sécurisée. Soit pour partager les données, soit pour les vendre, ce qui est le but ultime de MIOTA. La création d’un vaste marché d’informations collectées par des capteurs.
Quels sont ses résultats jusqu’à présent ?
Le marché de la génération de données des capteurs intelligents est un secteur en pleine croissance. Il génère actuellement 2,5 trillions d’octets de données, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Ce qui représente une opportunité commerciale importante que IOTA essaie de monétiser.
Ainsi, le projet bénéficie actuellement de la participation de plus de 30 organisations dans le monde. Notamment de grandes entreprises technologiques telles que Samsung, Huawei, Microsfot, Orange, et même des sociétés comme Cisco, Airbus et PricewaterhouseCooper.
Actuellement, au sein du marché des données que permet IOTA, on trouve des données agricoles, environnementales, médicales et autres. Ce qui peut permettre le développement de meilleurs produits et solutions technologiques.
En outre, la Fondation IOTA soutient la création de villes intelligentes en Asie et en Europe. Pour laquelle elle a signé un accord pour participer à la transition de Taipei vers une ville intelligente.
À cette fin, elle a créé une plateforme spécialement conçue à cet effet, appelée “TangleID”. Elle serait la base d’un système d’identification des habitants de la ville. Cela permettrait d’éviter l’usurpation d’identité et la fraude électorale.
Défis
Cependant, malgré le bon accueil réservé au projet IOTA, son développement n’a pas été exempt de problèmes. En particulier, des critiques contre le fonctionnement de la plateforme Tangle.
Ainsi, peu de temps après son lancement, des articles de recherche ont commencé à apparaître, soulignant les défauts de conception du réseau IOTA. Ce qui pourrait conduire à des vulnérabilités des informations stockées dans leurs crypto-monnaies.
Être des données collectées à partir de produits intelligents. Une vulnérabilité affectant leur sécurité est une question extrêmement sensible. Par conséquent, la Fondation IOTA doit déployer beaucoup d’efforts pour assurer à ses partenaires institutionnels que Tangle est parfaitement sûr pour le stockage de leurs données. Il n’y a aucune crainte de piratage d’aucune sorte.
Portefeuilles principaux
En raison également de la nécessité d’assurer une sécurité maximale au sein de leur plateforme. La Fondation IOTA a développé son propre portefeuille, où les propriétaires de MIOTA peuvent stocker leurs crypto-monnaies, et donc leurs données.
Il s’agit de Trinity, qui est disponible sur Windows, Mac, Linux, iOS et Android. De même, le MIOTA peut également être stocké pour effectuer des transactions financières avec lui via les principales bourses de crypto-monnaies telles que Bitfinex, Binance et Okex.
Pour résumer :
Les crypto-monnaies offrent des possibilités révolutionnaires dans tous les secteurs de notre vie. Parfois même dans des secteurs que l’on ne pensait pas pouvoir être exploités plus efficacement grâce à la technologie Blockchain.
Une plateforme d’échange de Big Data, présente des avantages évidents pour le développement de produits, de services et de politiques publiques. Et s’il y a également une incitation économique, nous pouvons nous attendre à un meilleur fonctionnement de la dynamique.
Cependant, lorsque des institutions comme la Fondation IOTA proposent des alternatives comme Tangle. Et surtout lorsqu’ils manipulent des données aussi sensibles. La sécurité est l’une des principales questions à prendre en compte. Sinon, tout progrès réalisé grâce au produit n’aura aucune valeur réelle.
